femme qui le possède, qu’elle est large du vagin. On le dénomme ainsi parce qu’avant l’approche du membre il paraît fermé et impénétrable, à tel point qu’un meroud[nde 1] semble ne pouvoir y être introduit. Mais, lorsqu’un membre est à proximité et frotte son gland contre son milieu, il s’élargit considérablement.
El Âride, le large. C’est le vagin aussi large que long, c’est-à-dire très développé dans tous les sens, aussi bien d’un côté à l’autre que du pubis au périnée. C’est le plus beau qu’il soit donné à l’œil de voir. Ainsi que l’a dit le poète :
« Il a la blancheur éclatante d’un front.
« Par son ampleur dans tous les sens il ressemble à la lune.
« Par le feu ardent qui l’embrase il est comparable au soleil.
« On croirait qu’il va brûler la peau du membre qui l’approche,
« et celui-ci n’y peut pénétrer qu’humecté de salive.
« L’odeur parfumée qu’il répand est pleine de charme. »
On dit aussi que ce nom s’applique au vagin de la femme chargée d’embonpoint et de graisse. Lorsque celle-ci croise ses cuisses l’une sur l’autre, il ressort en saillie entre elles comme une tête de veau ; lorsqu’elle le met à découvert, il ressemble à un saâ[nde 2] de blé placé
- ↑ (d’) Note de l’éditeur. Le Meroud est une petite baguette ou, si l’on veut, le style dont les femmes arabes se servent pour se noircir les yeux ou y introduire un collyre.
- ↑ (e’) Note de l’éditeur. Le saâ est une mesure de capacité employée pour les céréales et dont la contenance varie, suivant les localités, de 3 à 8 doubles décalitres. Il est certain que l’auteur, en prenant ce terme de comparaison a eu en vue