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Page:Cheikh Nefzaoui - La Prairie Parfumée.djvu/308

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Chapitre XVIIIe

De ce qui augmente les dimensions des
petits membres et les rend superbes.

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Sache, ô Vizir, que Dieu te fasse miséricorde ! que ce chapitre, qui traite de la grosseur du membre viril, est de la plus grande importance pour les hommes et pour les femmes. Pour les hommes, parce que d’un membre gros et puissant découlent, pour eux, l’affection et l’amour des femmes ; pour les femmes, n’est-ce pas, en effet, avec les gros membres qu’elles apaisent leurs ardeurs amoureuses et qu’elles se procurent la plus grande jouissance ? Nous trouvons la preuve de ce dernier fait dans cette circonstance, que beaucoup d’hommes, pour cette seule raison qu’ils ont des petits membres, sont, en ce qui concerne le coït, l’objet de l’aversion des femmes : ces dernières ont le même sentiment à l’égard de ceux dont les membres sont mous, faibles ou relâchés. Leur seul bonheur consiste dans l’usage de ceux qui sont robustes et gros.

Celui donc qui, ayant un petit membre, veut le rendre magnifique ou le fortifier pour le coït, doit le frotter avant la copulation avec de l’eau tiède jusqu’à ce qu’il devienne rouge et que, le sang y affluant par suite de la chaleur développée, il se gonfle suffisamment ; il doit ensuite l’enduire de miel et de gingembre confit au moyen d’une friction active. C’est arrivé à ce point qu’il s’approche de la femme. Il lui procurera, en agissant ainsi, une telle jouissance qu’elle ne voudra plus le laisser