auxquelles le nom de ce fordj puisse s’appliquer. L’on nomme ainsi les zouques qui sifflent et font grand bruit en pissant.
El Sebah, le lion ; le nom de celui-là indique assez ses goûts ; il est fou de chair humaine.
El Assen, le joli ; zouque extrêmement rare, dont l’espèce se perd de plus en plus.
El Nefar, le palpitant ; celui qui s’ouvre et se ferme en jouissant.
El Telab, le gourmand ; celui-là ne veut pas se séparer une seconde du bon tota, dont il est très friand.
El Megaar, le profond ; il faudrait, pour satisfaire celui-ci, être monté comme un cheval ou tout au moins comme un âne.
Bou Chelatzine, les lèvres ; celui-là, dont les lèvres pendent abondamment, appartient d’ordinaire à une femme maigre et sèche.
Bou Angra, la montagne ; celui qui est bombé, dont l’aspect est sauvage et dont le poil frisé comme la laine des moutons retombe sur les cuisses.
El Relbah, le remuant ; son action est brillante et l’homme parviendra sans efforts à complète satisfaction.