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Page:Cheikh Nefzaoui - Le parfum des prairies (le Jardin parfumé), 1935.djvu/159

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CHAPITRE XI

DE LA MALICE DES FEMMES


Écoutez, Seigneur Vizir, que Dieu protège !

Dieu a donné comme apanage aux femmes la malice ; elles en sont cousues à faire envie au diable. Leurs ruses sont infinies et Satan, qui les redoute, se sent pauvre auprès d’elles et en rougit de honte.

Voici une histoire :

Histoire du mari mystifié

Un homme était amoureux d’une femme jeune, jolie, bien faite, enfin charmante de tous points.

Il la supplia bien des fois de le recevoir chez elle, mais inutilement. Il se ruina en présents, qu’elle accepta, sans être plus avancé.

Lorsqu’il n’eut plus que ses larmes, il les laissa couler abondamment ; mais cette monnaie n’ayant