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Je me souviens. Je me souviens.
Tu es mort un malin de juin,
Au petit jour.
De ton lit, tu voyais les arbres,
Le feuillage vert et complet,
Où chantaient jusqu’au soir des oiseaux invisibles.
Un grand cri que j’entends encore.
C’est fini. Vous lui remettrez
Du linge propre.
Et vous composerez ses membres
Symétriquement, sur le lit,
Les mains sur la poitrine, et les pieds réunis.
Vous nettoierez toutes les taches
Qui rappelleraient la souffrance
Et l’agonie,
Car il faut que la mort soit blanche.
Pleure à présent, sanglote et crie :
L'homme n’est plus qui fut ton père.