Page:Cherbuliez - Amours fragiles, 1906.djvu/278

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M. Drommel aurait mieux fait peut-être de suivre sa première idée, qui était de partir dès le lendemain, 1er octobre, pour Lyon. Mais quoi ! il n’en fit rien, c’était écrit aux tablettes de Jupiter.

On a prétendu que la cause de tout le mal avait été Mme Drommel, qu’en s’éveillant elle s’était plainte de son pied, qui avait enflé pendant la nuit, qu’elle s’était déclarée incapable de se remettre en route. Ceux qui ont adopté cette version méconnaissent le caractère angélique de cette charmante femme. A la vérité, lorsque son mari se présenta dans sa chambre, elle lui insinua doucement qu’elle se ressentait des fatigues de la veille et qu’un jour de repos lui ferait grand bien ; mais elle ajouta aussitôt que, s’il l’avait pour agréable, elle était prête à partir, qu’elle se faisait une joie de déférer à tous ses désirs, qu’il la connaissait