La chaleureuse intervention de la Société des antiquaires de l’Ouest auprès du chef de l’État se joignit à la réflexion des hommes sérieux : la tour fut sauvée (1851) ; et, dans le livre que M. Hachette offrait en 1854 comme vade-mecum à ses innombrables clients, on peut lire cette appréciation d’un écrivain de talent et de cœur :
« On sera frappé, sans nul doute, de l’apect de cette vieille tour qui semble « être demeurée là comme un jalon oublié des temps anciens, et qui proteste « contre les envahissements de l’âge moderne. On a bien fait de la conserver : « c’est un reste précieux des remparts
« contre lesquels sont venus autrefois se briser les ennemis du pays. » — Jules DE PEYSSONNEL, Guide-Itinéraire de Paris à Bordeaux, 1854.
Porte de Paris. — Cette porte était établie à peu près là où se trouve la petite entrée qui donne passage sous le chemin de fer, dans l’axe de la rue de la Chaus-