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Page:Chevalier - Les derniers Iroquois, 1863.djvu/299

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CHAPITRE XX

dénouement


La sombre épopée touchait à sa péripétie. Les patriotes canadiens étaient anéantis ; l’odieux sir John Colborne achevait de les étouffer sous les ruines de leurs habitations, de les noyer dans les flots de leur propre sang.

Le lendemain des événements que nous n’avons fait qu’esquisser, le Herald de Montréal publiait ces incroyables blasphèmes :

« Pour avoir la paix, il faut que nous fassions une solitude ; il faut balayer les Canadiens de la face de la terre… Dimanche soir, tout le pays en arrière de Laprairie présentait l’affreux spectacle d’une vaste nappe de flammes livides, et l’on rapporte que pas une maison rebelle n’a été laissée debout. Dieu sait ce que vont devenir les Cana-