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Page:Chevalier - Madame Th Bentzon.djvu/112

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Si familiarisée qu’elle fût par ses études, avec le spectacle qu’allait lui offrir la grande République, elle en reçut une très forte impression. L’indépendance naturelle de son caractère, sa rare faculté d’adaptation, son goût d’activité et de travail sympathisèrent avec tout ce qu’elle y découvrait. « Les États-Unis !… c’est pour moi un pays idéal ! Que j’aimerais y retourner ![1] »… L’accueil flatteur qu’elle y reçut explique aussi cet enthousiasme. Les nombreuses différences de mœurs et de méthodes entre l’Ancien et le Nouveau monde éveillèrent sa curiosité. Allant de New-York à la Nouvelle-Orléans, sur le Mississipi, à Chicago, dans l’Arkansas, puis fêtée par la société aristocratique de Boston, elle vit le monde et le peuple, les églises, les institutions charitables, les établissements d’enseignement. Elle étudia, dans toutes

  1. Lettre à Miss Grace King.