Page:Chevalier - Madame Th Bentzon.djvu/118

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première vue, et chaque jour, notre admiration, notre affection ont grandi : au moment de son départ, nous l’aimions pour la vie. Nous sentons que nous avons le droit de la pleurer avec vous[1] ».

Ce voyage finit tristement. La ravissante navigation sur le Mississipi que Mme Bentzon a racontée[2], eut pour résultat un grave refroidissement qui, revenue à Chicago, lui fit pendant plusieurs jours envisager, d’ailleurs sans crainte, la possibilité de « rester dans quelque cimetière inconnu ». Une maladie du cœur s’était subitement manifestée : « C’est toujours fâcheux, plus encore chez une femme de mon âge. À la garde de Dieu ![3] »… Après être demeurée à Boston chez Mrs Fields,

  1. Miss French à Mme P. Fliche.
  2. Une double épreuve.
  3. Lettre à Miss Grace King.