Page:Chevalier - Madame Th Bentzon.djvu/133

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ché si juste, n’ayant point passé ma vie en Ukraine. Le jeune de V… qui y est né, m’a dit : « En vous lisant, je me suis cru tout le temps chez ma grand-mère. » C’est un éloge flatteur[1] ».

Rentrée à la fin de l’automne, plus tôt qu’on ne l’attendait, elle se hâtait sur le Boulevard des Invalides, quand elle vit venir Mme Delzant qui, sans savoir son retour, accourait, portée par une impulsion irrésistible vers la voyageuse qui allait chez elle. Toutes deux, heureuses mais non surprises de ce prodige, l’appelèrent en riant « la rencontre des deux amis du Monomotapa », ressouvenir de la belle fable de La Fontaine :

« Qu’un ami véritable est une douce chose !… »


X


Ce paisible quartier de la rive gauche fut

  1. Lettre à Mme P. Fliche.