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et la connaissance approfondie de plusieurs langues devaient créer chez Thérèse de Solms cette aptitude à comprendre les esprits et les littératures des autres nations, qui fut une de ses supériorités. Mais le clair génie français domina, dans son style comme dans son âme et sa pensée. « Cette finesse d’observation, cette délicatesse de touche et cette gaieté spirituelle et courageuse, cette ardente curiosité qui n’était ni ralentie ni lassée, mais toujours plus aiguisée, cette sympathie pour les idées générales, ce désintéressement de la chose personnelle, cette sociabilité large et généreuse, tout cela en elle était éminemment français[1] ».

Peu de temps avant sa mort, elle écrivit de délicieux Souvenirs d’enfance. Avec la vieille maison de Saint-Martin en Sologne, elle y évoque tout ce qui tint une

  1. Mlle Olga de la Vaissière, Conférence du Lycéum club 1907.