Page:Chevalier - Madame Th Bentzon.djvu/164

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Versailles où se pressaient plus de cinq cents personnes. Depuis, complètement aphone pendant plusieurs jours, j’ai été condamnée au repos[1] ».

Son activité cérébrale ne diminuait pas. Les Impressions d’été à Londres reflètent le plaisir que lui causa, en 1904, ce voyage qui fut le dernier[2]. Les admirables parcs verdoyants, les maisons fleuries des quartiers nouveaux, sous le soleil d’un été radieux, lui montraient Londres fort embelli depuis sa visite de 1891, et la ravissaient. Elle allait à la découverte, passant de la vieille et curieuse église Saint-Barthélemy, aux musées pleins de chefs-d’œuvre. Je me souviens de son enthousiasme pour les salles de l’École anglaise à la Galerie Nationale. Sa vive compréhension de l’art se manifeste dans les pages qu’elle a

  1. Lettre à Mlle de la Vaissière.
  2. Revue des Deux Mondes, 1905.