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Page:Chevalier - Madame Th Bentzon.djvu/18

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de Silvio Pellico… bien d’autres humbles amis à l’histoire gaie ou touchante.

Sur ce fond de verdure et de soleil s’enlèvent de vivants portraits : voisins, serviteurs, le maître d’école en blouse, M. Simon, premier professeur de Thérèse, qui lui faisait écrire des compliments à ses parents sur de superbe papier à dentelle ; la vieille bonne Titine qui jadis avait suivi sa maîtresse aux Antilles et contait sa traversée en voilier, son séjour dans « ce pays de sauvages », si souvent que les enfants croyaient y avoir été avec elle. Et le vénérable curé, ami de la famille, qui, plaisanté par la marquise sur la longueur de ses sermons, s’engageait à finir quand elle mettrait ses lunettes. Distraite, elle s’en armait dès l’exorde, et le pauvre abbé restait court, tout désorienté.

Au premier plan figurent les grands parents, « ces deux bons vieux génies qui nous paraissaient supérieurs à l’humanité