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Page:Chevalier - Madame Th Bentzon.djvu/40

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fois une secrète et respectueuse admiration pour cette femme d’une vertu et d’un mérite rares. Il ne l’avait pas revue depuis des années, lorsque, apprenant son veuvage au cours d’une conversation mondaine, il souhaita spontanément de l’épouser, si elle voulait y consentir. Le mariage se fit. M. d’Aure, dont George Sand a pu écrire « qu’il fut bon toujours, à toute heure et jusqu’au dernier souffle de sa vie », était un de ces hommes parfaits qui ne songent qu’à créer du bonheur autour d’eux. Ses beaux-enfants trouvèrent en lui un véritable père.

Écuyer de Napoléon III, il habitait Saint-Cloud où la comtesse d’Aure préféra demeurer en dehors de la Cour et de ses fêtes, quoique l’empereur, qui appréciait sa haute distinction, eût désiré l’y voir plus souvent figurer. Dans une lettre[1] Thérèse Bentzon rappelle ce passé,

  1. Lettre à Mlle Bolot d’Ancier.