Elle invita Thérèse à venir à Nohant. Ce fut à l’automne de 1862 que celle-ci vit la Vallée Noire, ce cadre des romans champêtres de George Sand. « Tous les vieux châteaux délicieux qu’elle y a dépeints, en s’aidant de ses souvenirs, me passaient par l’esprit. La diligence roulait dans la nuit noire et humide ; la paille où j’enfonçais confortablement me tenait chaud. Je devinais les traînes nombreuses, les haies que l’été couvre de chèvrefeuille, les pacages où je plaçais de petites pastoures protégées par les Fées. Et rien ne m’eût moins étonné que d’entendre dans les ténèbres le battoir furieux des lavandières de nuit ».
L’hospitalité amicale de Nohant, les lectures du soir et le théâtre de famille, où elle fit partie de la troupe, et fut, dit-elle, « mauvaise, archi-mauvaise », demeurèrent parmi ses meilleurs souvenirs de jeunesse. Après cette visite plusieurs fois