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Page:Chevalier - Madame Th Bentzon.djvu/49

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mal. George Sand conseillait aussi à sa jeune amie l’étude de l’histoire ; elle lui répétait d’avoir courage et confiance, même si les résultats de son travail se faisaient attendre. Mais elle ne se bornait pas aux avis. Ce fut elle qui lui procura l’amitié d’Hetzel, son premier éditeur, et qui la mit en rapports avec Michel Lévy, dont la maison publia tous ses romans. Enfin elle put un jour, toute heureuse, lui adresser ce billet qui décidait de sa carrière : « J’ai reçu la réponse de Buloz, à qui vous pouvez envoyer le manuscrit ; il est très désireux de vous compter parmi ses collaborateurs. »

Thérèse Bentzon a tenu aussi à rendre témoignage des scrupules que se fit toujours Mme Sand, quoique ennemie du catholicisme, de troubler ses convictions religieuses, cherchant au contraire les points sur lesquels toutes deux étaient d’accord, lui écrivant cette parole frappante : « Il ne faut pas que l’âme reste