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V


Le premier roman de Th. Bentzon : Un Divorce, eut une destinée particulière. À cause de l’idée qu’elle voulait développer, elle en avait placé l’action en Allemagne, le divorce n’existant pas alors en France. Le livre touchait si juste qu’il put être réédité vingt ans plus tard, quand le changement de nos lois lui eut donné chez nous une triste actualité. Accepté par le Journal des Débats en 1870, la guerre vint arrêter sa publication en feuilleton, mais sa valeur avait paru telle, que les Débats le donnèrent à la fin de 1871, malgré la difficulté d’offrir à ce moment au public une étude de la société germanique. Ce roman attira l’attention du fondateur de la Revue des Deux-Mondes, qui en 1872 publia La Vocation de Louise. Depuis, le nom de Th. Bentzon, vite remarqué des lec-