Page:Chevalley - Le Roman anglais de notre temps.djvu/219

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Jeunes 203 On ne saurait donc s'entourer de trop de. précautions quand on essaie de discerner, parmi les jeunes écrivains britanniques, ceux qui représenteront le roman anglais aux yeux de leur génération. Les indications de la critique sont à cet égard insuffisantes, car l'amitié, les coteries, la mode, sans compter l'intérêt, jouent à toute époque un grand rôle dans l'élaboration des jeunes renommées. Quelle que soit l'autorité des grandes Revues, des journaux influents, leur verdict n'est point sans appel. Le jugement des auteurs eux-mêmes sur leurs pairs serait plus éloquent s'il était possible de l'obtenir avec certitude. Deux éléments d'appréciation demeurent. D'abord le succès, qui est un fait, j'entends le succès littéraire,* quand îl est prouvé par une quasi-unanimité de la critique et démontré par une circulation authentique parmi les milieux cultivés. A ce titre, MM. Hugh Walpole, Compton Mackenzïe (et, à un moindre degré, Temple Thurston), W. B. Maxwell et Stephen McKenna, peuvent être d'abord mentionnés. Ensuite, à défaut du succès évident, ou de l'unanimité dans la critique, un certain consensus de l'opinion parmi les auteurs eux- mêmes et, dans le public, parmi les amateurs les plus éclairés, les plus autorisés. A ce titre, MM. J. D. Beresford, Gilbert Cannan, Frank Swinnerton, Oliver Onions, D. H. Lawrence, méritent l'attention du public français. Peut-être faut*il ajouter à cette liste les noms d'Alec Waugh, Stacy Aumônier, James Joyce, J. E. Agate: et, parmi les romancières, Miss Sheila Kaye Smith, Miss Dorothy Richardson, Katherine Mansfield, Clémence Dane, Mrs. Virginia Woolf, Miss Romer Wilson, Miss Rose Macaulay, Miss Rebecca West. On ne s'attend point, sans doute, qu'il soit possible de D3'««dby Google

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