Page:Chevreau - Remarques sur les poésies de Malherbe, éd. Boissière, 1909.djvu/374

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Mais on ne dit plus. /> />///.v. lu J aux. il f nul’. pour/V’manque, tu nianquos, il manque ; tu Jais une f au le. car il vient icy ic faillir : et jecrirois aussi peu après M’de Racan :

Toutefois mes chères compagnes,
Ces espérances m’ont failli ;
Balzac tout seul a recueilli
Ce rpi’on cherche dans vos montagnes.

Je me rends donc sans résistance A la merci d’elle et du SORT. A la merci d’elle, ne vaut rien’Je parleray de merci en quelque endroit, sur crier merci, demander merci. Quoi que ce mot soit devenu vieux, je n’ozcrois pas le condanner, puisqu’il est bon en quelques rencontres ; que l’on peut dire, sans rien bazarder :

Elle fut exposée à la merci des flots,

et nous avons des Religieux que l’on nomme encore les Pères de la Merci.


SUR LES STANCES
Donc celle inerreille des Cicu.r

Quels feux, quels dragons, <^uels taureaux. Notre Taureau, le toro des Espagnols, le tauro des Italiens, le Tiur des Danois, le Taurus des Latins, et le Ta’>, oç des Grecs viennent du -ir des Cbaldéens. M"^ de Malherbe continiïc :

a. Ces trois personnes du singulier sont tombées en désuétude, })ien qu’on les retrouve dans Montereau-faut-Yonne ; le cœur me faut et au bout de l’aufic faut le drap. Ont failli est encore usité. Le verbe faillir a été l’objet, dans la Revue de philologie française dirigée par M. Clédat, d’un article au sujet de sa conjugaison.

b. Cette expression, d’après Ménage (p. 471) « n’a pas la Iieauté ordinaire des expressions de Malherbe. »

c. Les Pères de la Merci ou de la Rédemption ont été fondés en l^’^.’î pour le rachat des prisonniers faits par les infidèles. Chevreau a parlé encore de merci à la page 1-50.

d. « Ces stance>^, dit Ménage (p. 472), sont parfaitement belles depuis le commencement jusqu’à la fin. Elles ont été faites, comme les suivantes, pour le roi Henri quatrième, amoureux do Madame la Princesse. »