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Page:Chevremont - Jean-Paul Marat, esprit politique, t. 2, 1880.djvu/410

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DOCUMENT N° 4.


N° 6.


Lettre de M. Prévost à M. Marat.


Votre réputation, Monsieur, et les différentes guérisons que vous avez opérées me font désirer avec la plus vive ardeur que vous vouliez bien donner vos soins à la santé de ma femme. Les différents accidents qu’elle a éprouvés de la délicatesse de sa poitrine dont elle souffre continuellement, m’ont donné et me donnent encore des inquiétudes sur son état et sur les suites qu’elles peuvent avoir. Je me flatte que vos soins et vos lumières lui rendront la santé dont elle jouissait autrefois. M. Hébert vous a prié de ma part de vouloir bien le venir voir ; j’aurais eu l’honneur d’aller chez vous pour vous en presser en personne, mais M. Hébert m’a observé qu’il serait très-douteux que j’eusse le bonheur de vous rencontrer. Je prends donc le parti de vous écrire, Monsieur, pour vous engager à venir