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DU JOURNAL L'AMI DU PEUPLE. n5

per le peuple ; c'est là qu'après avoir débité des lieux commuDs révolutionDaires, on dit au peuple qu'il doit proscrire toute espèce de gouvernement; c'est là qu*on ordonne au nom de Marat d'ensanglanter la journée du 10 août, parce que de son âme sensible sont sortis quelquefois de justes anatbèmes contre les sangsues publiques et contre les oppresseurs du peuple. ..

tt Ce qui est bien remarquable, c'est que ces deux hommes sont les mêmes qui ont été dénoncés par Marat, peu de jours avant sa mort, au club des Cor- deliers, comme des stipendiés par nos ennemis pour troubler la tranquillité publique, et qui, dans la même séance, furent chassés solennellement du sein de cette société populaire... » (Discours de la veuve Marat, séance de la Convention du 8 août 1703.)

2ftS. — L'AMI DU PEUPLE, par le club des Corde- liers. Société des droits de l'Homme et du Citoyen.

Sans date ni épigraphe.

(Sommaire) : Reprise du journal de Marat par le club des Cordeliers, Nouveaux conspirateurs à dé- masquer, etc.

Page 1'* on lit en note : « Ce n* fait suite au der- nier n* de Marat, 2A2. »

De rimprimerie du club des Cordcliers, rue de la Ifarpe. In-8 de 8 p.

2AA. *-— ' (Le même, sans date, mais avec cette épif^raphc.)

■ Que tout individu qui usurperait la souverainoK; soit à IMnstant mis à mort par Ips hommos libres, n

(Déclaration des Droits, Art. 27.)

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