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DU JOURNAL L'AMT DU PFUPLK. ttl

Il ne sera pas à la responsabilité de tel ou tel rédac- teur, mais sous la garantie des Cordeliers, et fait pa la Société elle-même, qui en répondra à ceux qu voudraient l'attaquer {Moniteur du 17 ventôse. Van II; 7 mars I79à).

Le premier numéro de ce journal (n** 243), servant aussi de prospectus, est lu aux Jacobins par une députation des Cordeliers (Moniteur du 27 ventôse. Tan II; 17 mars 1794).

Dans une autre séance du Club des Cordeliers, le président donne solennellement lecture du deuxième numéro (n® 244), où est insérée la lettre d'Albertine Marat, en date du 17 ventôse an II (7 mars 1794).

Les Cordeliers préparaient le troisième numéro de L'AMI DU PEUPLE (le 245) dont il fut donné lecture dans la séance du 27 ventôse, quand sur un rapport de Saint-Just, au nom du Comité de salut public, Ronsin, Hébert, Vincent, Momoro, Ducroquet et le général Lamur furent mis en arrestation en vertu des décrets en date des 16 et 23 ventôse [Moniteur du 26 ventôse. Tan 11; 16 mars 1794).

Frappée dans ses principaux rédacteurs, cette nou- velle feuille cessa de paraître après deux, peut-être trois numéros.

C'est à propos de cette feuille que Saint-Just disait à la Convention : « Il n'y eut qu'un Marat; ses suc- cesseurs étaient des hypocrites dont rougissait son ombre... » [Moniteur du 24 ventôse, an II, 14 mars; séance de la Convention du 23 ventôse.)