PORTRAITS. 397
traduit par devant le Tribunal révolutionnaire le 24 avril 1793, deuxième de la République; les juges déclarent unanimement Marat innocent, et le renvoient absous; il fut reconduit à la Convention par le peuple qui le remit entre les mains de ses fidèles collègues de la Montagne, Tayant couronné de plusieurs couronnes civiques. C'est ainsi que fut réintégré au sein de la Convention celui qui n'a point démenti ses principes depuis la Révolution. »
A Paris chez le Vachez, palais de l'Égalité, n"" 258. (Grav. en manière noire.)
(Le même.) Au bistre.
MARAT. (Médaillon rond. Portrait de trois quarts à gauche, coiffé du mouchoir et couronné de feuilles de chêne.) — Pour inscription circulaire :
(( Jean-Paul Marat sortie victorieux du tribunal révolutionnaire, couronnéparlepeuple, le2A avril 1793.»
« Médecin, PhiloAophp, Oratear, Politique, Martir de la Justice et de la Vérité, On doit à ses écrits pour la cause publique, La chute des tyrans, Theureuse liberté. »
(Coll. de la Biblioth. nat.)
Coll. de la Biblioth. nat.
J.-P MARAT, assassiné le 13 juillet 1793.
« Peuple voU ton ami. »
Portrait avec mouchoir et couronne; étoile au-des- sus de Marat. Petit médaillon pour in-32. Coll. de la Biblioth. nat.
JEAN-PAUL MARAT. (Inscript, circul. au-dessus.) Né à Genève. (Inscript, circul. au-dessous.)
Portrait de trois quarts à gauche, coiffé du mou-
