Page:Chevreul - De la baguette divinatoire, 1854.djvu/109

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occulte. M. de Malbosquet dit, avec raison, que la moitié du livre n’a aucun rapport avec le sujet. Son opinion sur le mouvement de la baguette est celle du père Malebranche, et il montre que l’abbé de Vallemont admet des choses contradictoires, par exemple la vitesse des corpuscules qui, au moment de leur dégagement, égale celle du petit plomb sortant d’un fusil. Or, comment restent-ils en repos dans la région basse de l’atmosphère ?

Enfin, lorsque le devin passe dans un lien farci d’esprits, l’agitation qu’il en ressent dans l’intérieur de son corps est telle, que la baguette est superflue pour le succès de ses recherches, tandis qu’elle est nécessaire quand les corpuscules ne sont qu’en petite quantité dans l’air.


§ XVIII — Lettre de M. de Comiers. (Mercure de mai 1693.)

109.Elle n’a rien d’intéressant. L’auteur, croyant avoir été le sujet d’une critique de la part du père Lebrun, lui répond par des injures.


§ XIX. — Réponse du père Lebrun à M. de Comiers. (Mercure de juin 1693.)

110.Cette Lettre diffère beaucoup de la précédente, par la modération des termes, en réponse à des phrases injurieuses de M. de Comiers, mais il n’y a point de nouveaux faits que je puisse citer.