Page:Chevreul - De la baguette divinatoire, 1854.djvu/138

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fer et de cuivre qu’on avait enterrés, et il échoua, ce qui est plus grave, à Padoue dans presque toutes les épreuves auxquelles le soumit une Commission de savants. Les épreuves durèrent trois jours. Le premier jour, on enfouit quatre dépôts métalliques et 1000 livres de houille ; Pennet ne reconnut pas du tout les métaux, et il n’indiqua la houille qu’avec beaucoup de peine. Le second jour, il échoua complètement. Enfin, le troisième, on avait enterré trois dépôts ; il ne trouva pas le premier qui était du plomb, et ne tomba pas exactement sur le deuxième dépôt ; quant au troisième, il le trouva.

Certes, de tels résultats donnés par Fortis ne sont pas bien favorables à l’habileté des hydroscopes.

144.On trouve dans les Mémoires de Fortis trois Lettres qui lui sont adressées ; nous les rétablissons dans l’ordre chronologique : la première fut écrite de Milan, le 18 de décembre 1796 ; elle signale différents individus doués de la propriété de sentir les sources, les mines, etc.

La deuxième est le récit d’un voyage de Milan à Oneille, dans lequel l’auteur parle de plusieurs observations hydroscopiques ; cette Lettre qui, à tort, a été imprimée avant la précédente n’est point datée, mais elle y est postérieure, puisqu’on y dit que l’auteur partit d’Oneille le 11 de septembre 1799.

Enfin, la troisième est écrite de Pomaro à la date du 28 de septembre 1800.

Charles Amoretti fait connaître comme hydroscopes le père Amoretti, septuagénaire ; son neveu Jé-