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Page:Chevreul - De la baguette divinatoire, 1854.djvu/15

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Certes, si, depuis dix ans, je n’avais pas acquis la conviction qu’une histoire de la chimie exige de son auteur une étude assez approfondie des sciences occultes, étude à laquelle je me suis livré pour composer des Considérations sur l’histoire de la Chimie et de l’Alchimie, dont le premier volume paraîtra bientôt, l’œuvre d’érudition du livre que je publie aujourd’hui eût été de ma part impossible à composer. D’un autre côté, si les différents points que j’ai passés en revue, dans ma Lettre à M. Ampère, eussent cessé un jour d’occuper ma pensée, je serais incapable de publier l’ensemble des recherches originales que renferme ce livre ; conséquemment, il ne peut avoir rien de commun avec les écrits de circonstance.

Enfin, il ne s’adresse point aux auteurs des critiques dont mes opinions, publiées en 1833, furent l’objet en 1853 ; la distance qui sépare nos manières de voir respectives étant trop grande pour qu’une discussion ait la moindre utilité. Mais, convaincu de la vérité de la thèse que je soutiens, je la présente avec de nouveaux arguments à l’appui, espérant de mettre à même de la