Page:Chiarini - Le Talmud de Babylone, vol. 1, 1831.djvu/246

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de la première et de la dernière saison, et tu recueilleras ton froment, ton vin excellent, et ton huile. Je ferai croître aussi dans ton champ de l’herbe pour ton bétail, et tu mangeras et seras rassasié. Prenez garde à vous, de peur que votre cœur ne soit séduit, et que vous ne vous détourniez et serviez d’autres dieux, et que vous ne vous prosterniez devant eux. Et que la colère de l’Éternel ne s’enflamme contre vous, et qu’il ne ferme les cieux tellement qu’il n’y ait point de pluie, et que la terre ne donne point de son fruit, et que vous ne périssiez aussitôt sur ce bon pays que l’Éternel vous donne. Mettez donc dans votre cœur et dans votre entendement ces paroles que je vous dis, et liez les pour signe sur vos mains, et qu’elles soient pour fronteaux entre vos yeux. Et enseignez les à vos enfans en vous en entretenant ; soit que vous vous teniez dans votre maison, soit que vous soyez en chemin, soit que vous vous couchiez, soit que vous vous leviez. Vous les écrirez aussi sur les pôteaux de votre maison et sur vos portes ; afin que vos jours et les jours de vos enfans soient multipliés sur la terre, que l’Éternel a juré à vos pères de leur donner comme les jours des cieux sur la terre[1] ».

« Et l’Éternel parla à Moïse, en disant : Parle aux enfans d’Israël, et dis leur qu’ils se fassent d’âge en âge, des Tsitsiths aux coins de leurs vêtemens, et qu’ils mettent sur chaque coin orné des Tsitsiths un fil de laine bleu foncé, ce qui vous servira de Tsitsith[2] de sorte qu’en le voyant, il vous souviendra de tous les commandemens de l’Éternel, afin que vous les fassiez et que vous ne suiviez point les pensées de votre cœur ni les désirs de vos yeux en suivant lesquels vous paillardez. Afin que vous vous souveniez de tous mes commandemens, que vous les fassiez et que vous soyez saints à votre Dieu. Je suis l’Éternel votre Dieu qui vous a retirés du pays d’Égypte pour être votre Dieu. Je suis l’Éternel votre Dieu[3] ».

  1. Deut. XI, 13-21.
  2. C’est-à-dire de souvenir comme nous l’avons prouvé dans notre Théorie en comparant les Tsitsiths des Juifs, avec les Quipos des Péruviens.
  3. Nomb. XV, 37-41.