Page:Chiarini - Le Talmud de Babylone, vol. 1, 1831.djvu/263

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Si (par ces signes) il veut déterminer le commencement des veilles, à quoi bon nous donner un signe pour la première ? Nous l’avons déjà dans les vêpres. Que s’il entend fixer la fin des mêmes veilles, à quoi bon nous donner un signe pour la dernière ? Nous l’avons déjà dans (le lever) du jour. Mais il ne pense qu’à déterminer la fin de la première veille, le commencement de la dernière et la moitié de la veille du milieu ; et si tu veux, je peux dire qu’il ne pense qu’à fixer la fin de chaque veille. Que si tu dis : La dernière n’a pas besoin d’un signe, quel avantage peut-il résulter pour la lecture du Chema, de ce qu’(il nous en a donné un ? Je te réponds que cela est bon) pour celui qui dort dans une maison obscure et ne sait pas au juste le temps de la lecture du Chema du matin ; lorsque la femme s’entretient avec son mari et que l’enfant tette le lait des mamelles de sa mère, qu’il se lève et qu’il lise. Raf Isaac, fils de Samuel, disait au nom de Rav : « Il y a trois veilles dans la nuit et dans chaque veille le Saint bénit soit-il, s’assied et rugit comme un lion et dit : Malheur à moi qui ai désolé ma maison, brulé