Page:Chiarini - Le Talmud de Babylone, vol. 1, 1831.djvu/306

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

R. Halbo disait aussi avoir entendu dire à Raf Hunna : celui qui sort de la Synagogue ne doit pas marcher à grands pas. Abaï dit : cette sentence regarde uniquement l’action de sortir (de la Synagogue) ; car pour celle d’y aller il a été même ordonné de courir ; car il est dit (Osée VI, 3.) : Nous nous hâterons () de connaître l’Éternel. R. Zira dit : au commencement, lorsque je voyois que les rabbins couraient à la Pirka le samedi, je pensais : voilà des rabbins qui violent le samedi ; mais après avoir entendu que R. Tanhun disait avoir appris de la bouche de R. Jehochua, fils de Lévi, que toujours l’homme doit courir pour (entendre) les paroles de l’Halaca et cela même le samedi, car il est dit (Osée XI, 10.) : Ils marcheront après l’Éternel, il rugira comme un lion, etc. moi aussi j’ai couru.

R. Zira dit : la récompense de la Pirca est la course. Afaï dit : la récompense de l’Épouse (ou du samedi qui précède la fête) est la pression (de la foule). Raba dit : la récompense d’une leçon est l’opinion. Raf Papa dit : la récompense de la maison de l’impureté (ou du cimetière) est le silence. Mar Sutra dit : la récompense du