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Page:Chivot et Duru, Les Braconniers.djvu/116

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MARCASSOU.

Très-bien !… quand je dis très-bien… enfin, n’importe ! À quel moment a eu lieu la perpétration du crime ?

GINETTA.

Quel crime ?

MARCASSOU.

L’assassinat du dépôt dont j’ai ci-dessus parlé… le meurtre de mon honneur ! ayez l’obligeance de me fournir quelques menus détails sur cet objet.

GINETTA.

Ah bien ! Je comprends, tu crois… (Eclatant de rire.) Ah ! ah !

MARCASSOU.

Elle rit ! Vous riez !… n’aggravez pas votre situation, madame !

GINETTA, ne pouvant s’empêcher de rire.

Non, mais c’est que… c’est trop drôle aussi… ah ! ah ! ah ! tu es jaloux de Bibletto… ah !… mon pauvre Marcassou, que tu es bête.

MARCASSOU.

Je sais ce que je suis… n’ajoutons pas de nouvelles épithètes…

GINETTA.

Mais, grand nigaud !… Bibletto, ça ne tire pas à conséquence.

MARCASSOU.

Comment ! ça ne tire pas à conséquence !… Ah ! ceci dépasse tout le reste !… Allons, allons vous étiez bien placée à l’enseigne du Toupet d’airain !

GINETTA.

Voyons ! voyons… calme-toi, et puisqu’il faut te dire la vérité, apprends que Bibletto…

MARCASSOU.

Bibletto ?