Page:Chivot et Duru, Les Braconniers.djvu/13

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––––––Je prends tout ce qu’on m’offrira,
––––––Meubles, bijoux, et cætera.
––––––Donnez, donnez à Ginetta !
CHŒUR.
––––––Donnons, donnons à Ginetta !
––––––––––––––––––Etc.
GINETTA.
II
–––––––Ma dot, c’est mon âme pure.
–––––––C’est ma vertu, ma candeur,
–––––––Et mon mari, j’en suis sûre,
–––––––En reconnaît la valeur ;
–––––––Mais enfin, si ma sagesse
–––––––Est un trésor, ce matin…
–––––––Je demande avec tristesse,
–––––––Ce qu’elle vaudra demain !…
–––––––––––––Ah !
––––––––––Gens de Bigorre,
––––––––––––––––––Etc.

Pendant ce chant, chacun apporte un objet dans la carriole, Gabastou donne une bassinoire, etc.

MARCASSOU, saluant.

Merci, mes amis, merci pour ma petite femme !

GINETTA, faisant la révérence.

Merci, mesdames, merci pour mon grand mari !

MARCASSOU.

Rentrez tout ça sous le hangar !…

TOUS.

Vivent les mariés !…

On remise la carriole sous le hangar.

GINETTA.

Enfin, voilà donc notre ménage au grand complet… il n’y manque plus rien…

MARCASSOU, regardant.

C’est vrai !… Ah ! si, cependant, si… il manque quelque chose.