Pourquoi le retirez-vous ? vous n’avez donc pas le courage de votre opinion ?…
Alors, je ne le retire pas.
Et pourquoi ne le retirez-vous pas, puisque vous reconnaissez vous-même qu’il est inexact ? (Eléonore va pour répliquer.) Assez ! taisez-vous, je vous certifie, moi, que je finirai par les pincer ou je ne suis qu’une fichue bête…
C’est évident !
Quoi !… qui est-ce qui vous parle à vous ?… Je n’ai que faire de votre approbation… je suis comme un crin !… Si seulement ces drôles-là se contentaient de me prendre mon gibier…
Qu’est-ce qu’ils font donc encore, papa ?…
Ce qu’ils font !… Ils se moquent de moi !…
Ça leur arrive quelquefois…
Qu’est-ce que vous dites ? Non… tenez, l’autre jour, j’invite l’ambassadeur d’Espagne à une grande chasse, il devait m’apporter la décoration du Mançanarés, que je désirais depuis très-longtemps… Les braconniers apprennent ça… vous allez voir… L’ambassadeur, mon fils et moi, nous nous mettons en selle et nous partons… (Il imite les mouvements d’un homme à cheval.) Sur notre chemin nous rencontrons une haie…