Page:Chivot et Duru, Les Braconniers.djvu/49

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MARCASSOU, parlé sur la musique.

Ah ! petit drôle !… tu oses donner une sérénade à ma femme le jour même de mes noces !… Attends ! attends ! je vais te frotter les épaules.

Il se dirige vers la gauche en marchant à tâtons. — Il se heurte dans les braconniers.

GABASTOU.

Un espion !

Les braconniers saisissent Marcassou.

TOUS.

À la cave !

MARCASSOU.

Aïe !…

On le met dans la cave.

LASTÉCOUÉRES, redescendant avec Éléonore.

Le diable emporte ces gratteurs de guitare…

ÉLÉONORE.

Ils vont nous empêcher de pincer les braconniers… au large, au large, débarrassez le plancher.

Il chasse les joueurs de guitare.

VOIX DE GINETTA, à droite dans la maison.

Marcassou ! Marcassou !…

LASTÉCOUÈRES.

Qu’est-ce que c’est encore ?

À ce moment, la porte de la maison de Marcassou s’ouvre avec violence et Ginetta se précipite en scène en criant.

GINETTA.
––––––––Marcassou !… Marcassou !
––––––––Où donc est Marcassou ?
––––––––Mon trésor… mon bijou !
––––––––Marcassou ! Marcassou !

À ces cris, tous les gens de la noce accourent, les hommes en robes de chambre et en bonnets de coton, les femmes en jupons et en camisoles. — Tous portent des lanternes.