Page:Chivot et Duru, Les Braconniers.djvu/66

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
CARMAGNASSE.

Son mari !… mon neveu !…

LASTÉCOUÈRES.

Son mari !

BIBÈS, à part.

Bien joué, la petite !

BIBLETTO, à part.

Bon ! je comprends !…

GINETTA, à Lastécouères.

Mais oui… Ce Marcassou que je cherchais… que je demandais à tous les échos… vous savez bien hier soir…

LASTÉCOUÈRES.

Oui… oui… quand j’ai fait arrêter tous ces braves gens sur la dénonciation d’un vieil animal.

BIBÈS, à part.

Le vieil animal, c’est moi !

LASTÉCOUÈRES.

Dont je n’oublierai jamais la voix.

BIBÈS, vivement, à part.

Diable ! motus !

Il met la main sur sa bouche.

GINETTA.

Est-ce que je m’étais pas figuré que mon petit Marcassou me faisait des traits ?…

BIBLETTO.

Quelle folie !

GINETTA.

Mais il m’a tout expliqué et je lui ai pardonné… (A Bibletto.) Pas vrai, mon chéri, que je t’ai pardonné ?… Tiens, embrasse-moi donc pour montrer à M. le gouverneur que tu es bien mon petit homme…