Ce sont mes garde-chasse ! ils n’en font jamais d’autres… (Aux gardes.) Allons, bélîtres ! reprenez la chasse et tâchez d’être plus adroits… Palamos… vous placerez des hommes à tous les coins de rue et vous établirez votre quartier général devant cette boutique… (A Carmagnasse.) Vous, barbier, vous allez finir de m’accommoder…
À vos ordres, monseigneur ! (A Bibletto et Ginetta.) Pendant ce temps, vous préparerez tout ce qu’il faut pour la collation.
C’est cela, mordious !… et nous ferons connaissance le verre à la main, mon cher oncle !…
Il me plaît beaucoup, votre neveu… c’est un petit luron… (A Ginetta.) Madame, mes respects… (A Bibletto.) Jeune homme, mes excuses !… (A Carmagnasse.) Suivez-moi, idiot. (Se reprenant.) Pardon… suivez-moi, barbier.
Il entre à droite premier plan, suivi de Carmagnasse.
Scène VI
Allons, me voilà forcé de rester ici !
C’est vrai, les abords sont gardés et si tu essaies de sortir, tu éveilles les soupçons. Comment faire ?
Est-ce que votre ange gardien n’est pas là ! Je connais dans ce village trois paysans, les frères Piérougue… ils ne