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Page:Chivot et Duru, Les Braconniers.djvu/84

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MARCASSOU.

La mienne… et puis ?…

ÉLÉONORE.

Et puis un jeune homme, qui me tourne le dos, en culotte verte…

MARCASSOU.

Rastamagnac, et qu’est-ce qu’il fait ?…

ÉLÉONORE.

Il lui aide à ôter sa robe…

MARCASSOU, bondissant.

Saperlotte !

ÉLÉONORE.

Il lui rattache son corset…

MARCASSOU.

Saperlipopette !… (Tirant Eléonore.) Ne regardez plus… je vous le défends !… Ah ! le gredin !… ah ! le chenapan !…

ÉLÉONORE.

Je ne bouge plus d’ici… mais comment prévenir papa ?…

MARCASSOU.

Attendez, j’ai une idée… il me faudrait de quoi écrire.

ÉLÉONORE, lui montrant le comptoir.

Voilà…

MARCASSOU, allant au comptoir et s’asseyant devant.

Bon !… ah ! brigand… vite un petit billet… (Il écrit.) « Rastamagnac est chez le barbier Carmagnasse où il se fait passer pour Marcassou ; venez vite, vous le pincerez. Signé : le vrai Marcassou. » (Se levant.) Voilà !…

ÉLÉONORE.

Bien. Portez ça vous-même…

MARCASSOU.

À qui ?…