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Page:Chivot et Duru, Les Braconniers.djvu/89

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BIBLETTO et GINETTA.

Entendez-vous ?

ÉLÉONORE.

Des soldats… Laissez-moi faire…

Entre Lastécouères par le fond.

LASTÉCOUÈRES, allant droit à Bibletto.
––––Mon cher Marcassou, te voilà !
ÉLÉONORE.
––––Mon cher Marcassou, te voilà ! Papa !
LASTÉCOUÈRES.
––––––J’ai reçu ta lettre.
BIBLETTO.
––––––J’ai reçu ta lettre. Ma lettre ?
ÉLÉONORE.
–––––––––Eh ! oui.
LASTÉCOUÈRES.
–––––––––Eh ! oui. Je l’ai là.
––––––Comme tu viens de le promettre,
––––––Livre-moi donc Rastamagnac.
MARCASSOU, entrant avec précaution.
––––––Je veux jouir de sa défaite,
––––––Et voir arrêter le vaurien.
BIBLETTO, apercevant Marcassou, à part.
––––––Ah ! tu me trahissais ! C’est bien,
––––––Que tout retombe sur ta tête !

Haut.

–––––––J’ai promis de le montrer,
–––––––J’ai promis de le livrer…
LASTÉCOUÈRES.
–––––––––Oui.
CHŒUR.
–––––––––Oui. Oui.
BIBLETTO, désignant Marcassou.
–––––––––Oui. Oui. Le voici !