femme. Ne se sera-t-il pas corrigé ? & sa généreuse amie ne lui aura-t-elle pas fait grâce ?
Je ne désire pas moins de recevoir votre ultimatum, comme vous dites si politiquement ! Je suis curieux, surtout, de savoir si, dans cette dernière démarche, vous trouverez encore de l’amour. Ah ! sans doute, il y en a, & beaucoup ! Mais pour qui ? Cependant, je ne prétends rien faire valoir, & j’attends tout de vos bontés.
Adieu, ma charmante amie ; je ne fermerai cette Lettre qu’à deux heures, dans l’espoir de pouvoir y joindre la réponse désirée.
Toujours rien, l’heure me presse beaucoup ; je n’ai pas le temps d’ajouter un mot : mais cette fois, refuserez-vous encore les plus tendres baisers de l’amour ?
Lettre CXLIII.
Le voile est déchiré, Madame, sur lequel était peinte l’illusion de mon bonheur. La funeste vérité