Page:Choiseul-Meuse - Amélie de Saint-Far, ou la fatale erreur, 1808.djvu/24

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gens de suivre la voiture de la belle inconnue, et de lui donner, le lendemain, sur son compte, tous les détails qu’il brûlait de savoir.

Le lendemain, à son réveil, M. de Saint-Far fit appeler le domestique qu’il avait chargé de l’importante mission. Il apprit que cette dame s’appelait Durancy ; qu’elle était depuis peu de temps à Paris, où elle était appelée par un procès qu’elle avait avec les héritiers de son mari. Ces détails ne satisfirent point M. de Saint-Far, car ils ne lui procuraient point les moyens de voir madame Durancy. Il fit de nouvelles recherches ; et apprit que non seulement elle ne recevait personne, mais qu’elle ne faisait que des visites du matin, qui toutes étaient relatives à son procès. Il se désespérait, et ne savait comment se faire présenter à la belle