Page:Choiseul-Meuse - Amélie de Saint-Far, ou la fatale erreur, 1808.djvu/29

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choqué, il trouvait au contraire extrêmement piquant d’avouer ainsi, sans paraître s’en enorgueillir, une chose que tout le monde désavoue avec le desir d’éprouver de la contradiction.

M. de Saint-Far, pendant toute la soirée, avait fait assidument la cour à madame Durancy, qui paraissait en être flattée. Il lui demanda la permission de la reconduire, elle lui fut accordée après quelques légères objections. Vous savez, lui dit-il au moment de la quitter, qu’une faveur enhardit toujours à en demander une autre. Me sera-t-il permis, madame, de me présenter chez vous ? Madame Durancy répondit d’une manière évasive, mais polie ; les offres de services que lui avait faites M. de Saint-Far et les soins qu’il lui avaient prodigué lui faisaient desirer vivement de le