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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/128

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autre, et que j’ai conservé ma réputation intacte. — Cette manière de penser s’accorde parfaitement avec celle de Saint-Albin, et je commence à croire que jusqu’ici je n’ai pas eu le sens commun. — J’en tombe d’accord, et je vous engage, ma chère Julie, à profiter de votre jeunesse. Lorsque vos beaux jours seront passés, il vous restera du moins des souvenirs agréables. Adieu, il faut que je vous quitte, je reviendrai vous voir bientôt.

À peine Céline était-elle sortie que Saint-Albin entra. Votre tante m’envoie, me dit-il gaîment, répéter avec vous le duo que nous devons chanter au premier concert ; l’avez-vous bien étudié ? — Je le sais très-bien. — Cela mérite un baiser ; mais voyez donc cette petite espiègle qui refuse d’embrasser son