Aller au contenu

Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/14

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 8 )

de ma Provence. Je vous vois sourire, méchant Armand ! Vous imaginez qu’il serait peu dangereux pour moi de réveiller des désirs que vous savez si bien éteindre ! Détrompez-vous, monsieur, je suis sage de bonne foi, et vous compteriez vainement sur de nouvelles condescendances. De l’amitié, cher Armand, de la bien tendre amitié ; mais rien de plus : arrangez-vous en conséquence.

Mais je crains que cette vive amitié ne me fasse entreprendre au-dessus de mes forces. Comment décrire un nombre infini de petits événemens qui n’ont d’intérêt que pour ceux qu’ils concernent, et qui cesseraient même d’en avoir sans l’attrait du mystère qui sait rendre tout agréable ? Peindrai-je, d’une plume hardie, des plaisirs que dé-