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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/149

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en ait l’air. D’ailleurs de quel droit me reprocheriez-vous ces caprices, ne devriez-vous pas les chérir ? et n’est-ce pas au plus bizarre de tous que vous avez dû mes faveurs ? Oui, c’est le seul que je me sois jamais reproché. — Je vous conseille, madame, de mettre fin à vos regrets, rien n’est aussi facile. — Dorval, vous avez raison, le plutôt sera le mieux, mais nous nous quitterons en amis en faveur de ce bon conseil. M. Dorval pouvait à peine contenir les diverses émotions qui l’agitaient ; il prit gravement son chapeau, nous salua profondément et s’en alla.

Hé quoi ! Céline, m’écriai-je, le laissez-vous partir ainsi ? Cet homme vous aime, ma chère ; les larmes qui roulaient dans ses yeux vous en sont garans ; comment pouvez-vous lui faire un tel chagrin ? En vérité il ne