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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/218

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nous nous mîmes à louer à l’envi les délices de la campagne, et surtout cet air suave que l’on respire dans les bois, et qui semble vous électriser.

Après la condescendance que nous avons eue, s’écria gaîment Céline, j’espère que nous avons bien le droit de demander le nom du mortel fortuné auquel nous accordons une aussi grande faveur.

On m’appelle Camille, répondit l’inconnu, et je suis fils du duc de N**.

— Du duc de N** ! reprit Céline en le regardant fixement, je connais ce duc ; il n’a qu’un fils, je le connais aussi, et ce n’est point vous, monsieur.

— Nous avons raison tous les deux, reprit le jeune homme en rougissant, le duc de N** a treize fils de treize