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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/294

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profitât de l’isolement dans lequel nous allions nous trouver, pour tenter encore quelque scélératesse.

Dès que je fus de retour à Paris, mon premier soin fut d’aller voir Céline. Je la trouvai seule avec Camille, elle était loin de m’attendre, et plus encore de me désirer. Ils rougirent tous deux, dès qu’ils m’aperçurent ; mais l’embarras de Céline fit bientôt place aux démonstrations d’amitié les plus vives, car c’est l’usage, en pareille circonstance, de dédommager par le nombre de ce qui manque du côté de la réalité.

Je remarquai, non sans quelque secret dépit, le désordre de sa toilette, et surtout la manière voluptueuse dont elle était mise. Il n’y avait plus moyen de douter qu’elle n’eût employé, pour captiver Ca-