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Page:Choiseul-Meuse - Julie, ou J’ai sauvé ma rose, 1807.djvu/497

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poussé la témérité, et moi la condescendance, dès cette première entrevue, si quelqu’un n’était venu troubler notre tête-à-tête. Elle me fit, lorsque je m’en allai, les démonstrations d’amitié les plus vives, et me promit de me rendre bientôt ma visite.

Effectivement, deux jours après Caroline vint me voir ; malheureusement ma tante était dans mon appartement, elle y resta par politesse. Caroline qui se mourait d’impatience, devinant le motif de Rosa, et désespérant d’obtenir un tête-à-tête, me proposa de venir faire une promenade avec elle. J’y consentis, et nous partîmes.

Il fait bien froid pour se promener, dit Caroline, dès que nous fûmes dans sa voiture, ma chère petite, si nous allions chez moi ?