Page:Choiseul-Meuse - Julie - v1.djvu/150

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[4158) offices jusqu’a vous donner du goût. Il faut, en vérité, que je vous aime jusqu’à la folie ! Vous resterez, n’est- ce pas ? — Oui, puisque vous le voulez. Céline , fort eoñtente de moï, plus encore d’elle-même, se mit à écrire des billets d’invitation , et fit avertir des musiciens. Nous préparimes tont pour notre petite fête : toutes les per- sonnes acceptèrent. On avoit toujours la certitude de s’amuser cher elle, et l’attrait du plaisir fait voter les plus indolens. Je n’avois presque jamais vu de femmes chez Cébne ; elle ne les souffroit que quand elles pouvoient contribuer à ses plaisirs ; mais ‘elle avoit un ceerele de eonnoïssances qu’elle appeloit ses amies ,quiétoient à ses ordres chaque fois qu’elle le dé- siroit. Les femmes qui vinrentce soir- (a étoient toutes jeunes et jolies , et