Page:Choix de discours de réception à l'Académie françoise, tome I, 1808.djvu/160

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m’avez ouvert tous les livres, en m’associant à votre Compagnie. Aurai-je besoin de faits ? je trouverai ici des Savans à qui il n’en est point échappé. Me faudra-t-il des préceptes ? je m’adresserai aux Maîtres de l’art. Chercherai-je des exemples ? j’apprendrai les beautés des anciens de la bouche même de leurs rivaux. J’ai droit enfin à tout ce que vous savez ; et puisque je puis vous entendre, je n’envie plus le bonheur de ceux qui peuvent lire. Jugez, Messieurs, de ma reconnoissance, par l’idée juste et vive que je me forme de vos bienfaits.

Notes