Page:Choix de discours de réception à l'Académie françoise, tome I, 1808.djvu/506

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Messieurs,

Je sens vivement le prix de la grâce que vous me faites, en m’élevant jusqu’à vous. Je n’examinerai point les motifs qui vous ont engagés à remplir un vœu qu’à peine j’osois former, et par respect pour vos suffrages, je ne vous montrerai d’autres sentimens que ceux de ma reconnoissance.

En effet, à quoi pourrois-je devoir une distinction si flatteuse ; seroit-ce à quelques idées conçues et jetées avec rapidité dans deux ouvrages[1] successivement entrepris pour faire passer dans notre littérature une portion des richesses de la littérature étrangère ? Si la justice que je rends à mes foibles travaux ne me défendoi

  1. Le Journal étranger, et la Gazette littéraire.